Le média Fashion Network se penche sur l’après confinement et les pistes probables qui vont émaner de cette crise liée au COVID-19.
Une chose est sûre, la pandémie de COVID-19 a permis au marché du e-commerce textile de prendre davantage de poids face au marché du Retail, dépendant de la pandémie et de ses multiples rebondissements et mesures sanitaires. Au-delà de cette première constatation, certaines marques ont réussi à tirer davantage leur épingle du jeu grâce à un positionnement fort qu’il s’agisse d’ADN digital, écoresponsable ou encore Made In France.
Premier schéma : un fossé qui se creuse entre les petites et grandes entreprises
L’étude révèle sans surprise le déclin de certaines entreprises de prêt-à-porter ou de maroquinerie déjà en crise avant la pandémie telles que La Halle, Orchestra ou André en France. Le confinement et l’effondrement de l’économie française dégradent la situation de ces entreprises déjà fragiles.
Concernant le digital, les marques de textile qui ont pu continuer leur activité e-commerce ont vu leur nombre de commandes croître durant le confinement. Les grosses entreprises se sont vues plus aptes à adapter leurs processus pour répondre à ce pic d’activité tout en protégeant leurs équipes grâce à plus de moyens financiers mais également en matériel. Des consommateurs qui n’avaient pas pour habitude d’acheter en ligne se sont finalement lancées engendrant l’apparition de 2,5 millions de nouveaux acheteurs en ligne. Pour répondre à cette nouvelle demande dans les prochains mois, les marques vont devoir adapter leur offre en développant leur stratégie omnicanale et leur supply chain. Les prestataires logistique et transport déjà prêts à faire face à ce pic spécifique vont permettre aux entreprises de sortir grandes gagnantes de cette épreuve. Pour survivre, il faudra avoir une capacité d’adaptation forte et reposer sur un prestataire solide.
A noter également le capital sympathique acquis auprès des consommateurs pour les marques qui ont dès le début de la crise participé à l’effort collectif par le biais de création de masques ou de distribution gratuite de gels hydroalcooliques ; de quoi booster l’image d’une entreprise !
Deuxième schéma : une consommation locale dans les habitudes de consommation
La fermeture des frontières ainsi que l’obligation de rester auprès de chez soi à pousser les consommateurs à se tourner vers les commerces de proximité mais a également permis aux français de prendre conscience de l’importance de faire perdurer notre économie française en consommant régional ou national. Des marques déjà à part semblent pouvoir se détacher de la crise existante grâce à leur différenciation et leur image plus « responsable » qui répond à la prise de conscience du consommateur qui souhaite davantage consommer durable et censé. On imagine donc des marques telles que Le Slip Français, 1083 ou encore Veja se développer davantage dans les prochains mois.
Parmi les autres pistes explorées par cette étude, on retrouve également une liberté contrôlée avec la traçabilité des personnes et une solidarité qui va au-delà des entreprises.
Comment la supply chain peut-elle répondre aux nouveaux besoins liés au COVID-19 ?
La pandémie de COVID-19 a bousculé les habitudes des français mais également l’intégralité des marchés tous secteurs confondus. Dès l’annonce du confinement, les sociétés ont dû s’adapter pour protéger leurs collaborateurs tout en continuant leurs activités pour répondre aux besoins de consommation. Comme démontré, qu’il s’agisse de petites ou grandes entreprises, de marques au positionnement bien établi ou plus grande consommation, l’adaptation à la situation n’a pas été la même selon les marques. Pour la suite de cette épidémie, la stratégie d’adaptabilité doit de nouveau être remise en question.
En tant que prestataire expert dans le domaine de la supply chain, les logisticiens et transporteurs vont ces prochains mois démontrer leur savoir-faire et accompagner au mieux leurs partenaires. Mise en place de processus spécifiques pour répondre aux pics d’activité tout en assurant les règles sanitaires, optimisation des stocks ou encore travail sur la stratégie omnicanal seront au cœur des réflexions. Le e-commerce concernera la part la plus importante en raison de son explosion de ces dernières semaines et la logistique e-commerce devra donc être adaptée.
Une étude réalisée par BNP Paribas Personal Finance et l’Observatoire Cetelem à découvrir sur le site de Fashion Network : CODIV-19 : quatre scénarios possibles pour l’après-crise